samedi 22 octobre 2011

Petit patacon.

Foutre.
Mais pourquoi foutre ?
Couille, bite, cul, poils, téton, langue et communication.
Le fleuron de la compréhension, au XXIe siècle.
Si tu te fous les fesses à l'air sans états d'âme, t'es un putain de détraqué. Si on te colle un appareil photo derrière la noisette, t'es un poète.
J'y comprend rien. Les poils du fion sont devenu l'écrin mélodieux d'un stradivarius, sur lesquels on compose des odes à la démocratie, l'art, l'élégance moderne, et la liberté.

Couille, bite, cul, poils, téton, langue et communication.

Si ya pas un de ces mots dans un texte, on le trouvera rasoir. L'épilation intégrale est devenue presque une norme, tout comme la vulgarité.
N'oublions pas quelques "merde" ici et là pour ponctuer.
Tout le monde s'y donne à cœur-joie.
Ca joue les durs, les gros bras, les gros zizis, et on fait du tantrisme en Tanzanie. Faut être undergrwouhnde (avec l'accent, ou t'es juste un pauv' nase).
Faut que la chemise sorte du fute, limite avec une tâche d'éjac dessus. Là t'es un homme. Tu renifles la sueur et le parfum dior, tu poisses la bite et le gel coiffant (qui te sers aussi de lubrifiant).
Les standards sont de la merde, et la merde est un standard.
Tout fout l'camp. La seule logique est l'illogisme. Le contraire n'a de sens que l'irraisonné. Et le pas raisonnable.
Faut être sûr de soi, avoir la gueule en biais, mais bien comme y faut.
Être mal rasé, mais au millimètre près.
Et puis baiser, baiser, baiser et surtout, mais surtout : en parler beaucoup.
Ça putain... qu'est ce qu'on en parle.

Couille, bite, cul, poils, téton, langue et communication.

Franchement... ça tourne en rond.