samedi 16 avril 2011

Tête à tête avec le lecteur.

29.10.09

J'ai parfois vraiment du mal à comprendre comment tu fonctionnes. Autant je sens que tu es capable de ressentir des choses, de les réfléchir, de te pondérer, bref... d'avoir une sinusoïde encéphale à peu près existante, ainsi qu'un palpitant qui fonctionne vaguement...
Autant je comprend pas l'immense connerie dont tu es capable.
Tu es insensible quand les émotions ne tournent pas autour de toi.
Tu es mièvre quand tu es touché par quelqu'un.
Tu es pathético-dramatique quand on te blesse.
Tu fais l'autruche quand on te démontre que t'es à côté de la plaque (surtout si ya des témoins, faut croire que le ridicule te tue ostensiblement).
Tu te vexes d'un rien, et pourtant t'es pas le dernier à te payer la gueule en biais des autres.

Et c'est réellement avec une personnalité aussi merdique que tu te sens au-dessus de la masse ? Faut croire que c'est toi qui est à la masse.

Quand je regarde tous ces gens anonymes dans la rue, qui font profil bas et qui ont pourtant un quelque chose de spécial qui se dégage d'eux, je me sens honteux de me dire que ce sont des gens comme toi qui les écrasent : Bruyant pour ne rien dire, tape-à-l'œil de superficialité, élevé en batterie sur des valeurs destructrices, produit vendu en supérette. Sans relief. Sans âme.
Je sais, tu vas me dire qu'il y a les baiseurs et les baisés, avec ton sourire en coin et ton regard hautain.
Moi je te dirais que tu es les deux, et que t'as pas de quoi t'en vanter : Tu te fais baiser par plus puissant, et tu baises en retour d'autres gens qui ne t'ont rien fait, simplement parce que tu ne peux pas te défouler sur ceux qui t'ont baisés les premiers.
Alors tu vises qui tu peux, des gens plus faibles peut-être, ou plus exposés à l'ire aveugle de types comme toi.

Triste constat.

En un sens, même si je suis pas sûr de savoir à quel saint sein me vouer, en quoi vraiment croire, j'espère sincèrement qu'il existe un Œil impartial, quelque part. Qu'on paiera nos fautes, et récoltera le fruit de nos actions vertueuses.
Que quelque chose, quelque part, nous fera vomir sur tous les crimes qu'on a osé perpétrés sans s'en rendre compte, à notre échelle insignifiante d'individu individualiste.
Une rétrospective saisissante de tous nos actes, ou chaque image se gravera pour les éons à venir, et deviendra le garde-fou de notre capacité à infliger le malheur autour de nous.
Mais franchement... mon cul.
Je crois qu'il n'y a pas de règles, ni de maître du jeu. Je crois qu'on t'as lâché dans la nature, comme moi, et que c'est open-bar. Sers-toi si tu veux, piétine ton voisin si ça te chante, tout le monde s'en cogne, et personne ne tiens la comptabilité de nos actes.

On est un cheval fou dans un pré ou la bride n'existe pas.
Quelle farce quand on y pense.

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